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Franceses con prohibición de trabajar en Chile. Des françai.es interdits de travailler au Chili

Derecho al trabajo para todos

Prohibición para el personal francés de trabajar en Chile ¡La AEFE debe reaccionar! El personal está en huelga hoy para exigir que la AEFE actúe lo más rápidamente posible para proponer una solución efectiva para que los cónyuges de los profesores que enseñan en los liceos franceses de la AEFE (Agence pour l’enseignement du français à l’étranger) puedan trabajar en Chile. La AEFE ha reconocido su responsabilidad en esta situación y ahora debe tomar medidas.

Más del 60% de los profesores están hoy en huelga, a pesar de que el año escolar termina dentro de 10 días. Esta movilización es un signo de la urgencia de la situación y demuestra la solidaridad del personal para con sus colegas, pero también para con el futuro de los liceos franceses en Chile. Se ha pedido al personal contratado por la AEFE para enseñar en los liceos franceses que obtenga un pasaporte de servicio. Este pasaporte de servicio significa que sus cónyuges no pueden trabajar. Esto nunca se especificó en los contratos firmados. A algunos se les informó a finales de abril, mucho después de que hubieran aceptado sus puestos, que sus cónyuges no tenían permiso de trabajo en ese momento, pero que eso cambiaría, lo que no ha sucedido.

Tras varias semanas de espera, el personal se puso en contacto con la embajada de Francia, que está en contacto con las autoridades chilenas.

Ante la falta de soluciones, las secciones sindicales se reunieron a principios de diciembre con el Sr. Raufast, Jefe del sector Américas, y el Sr. Pujol, Director de Recursos Humanos de la AEFE. Aunque reconocieron que eran responsables de la situación, no fueron capaces de aportar ninguna solución concreta y satisfactoria para el personal actualmente en funciones. Lo único que se acordó fue un compromiso de diálogo con la representación diplomática. Sin embargo, este personal está contratado por el Estado francés y cumple una misión para la representación de Francia en el extranjero.

Ante esta injusticia, el personal se moviliza hoy, porque el costo de la vida bastante elevado en Chile es comparable al de Francia para muchos productos de primera necesidad. Los alquileres son muy elevados, sobre todo en Santiago de Chile. En esta ciudad hay una decena de miembros del personal afectados por este impasse administrativo que hoy se pide solucionar. Los profesores, tanto familias como parejas, no pueden esperar vivir en buenas condiciones con un solo sueldo.

El personal también desea llamar la atención sobre el artículo 23 de la Declaración Universal de los Derechos Humanos, de la que Francia es signataria, que establece: "Toda persona tiene derecho al trabajo y a la libre elección de su trabajo".

Por ello, los profesores en huelga esperan que puedan darse respuestas antes de que finalice el año escolar, sobre todo en cuanto a procedimientos y plazos, para que a finales de febrero el personal afectado sepa a qué atenerse. Por último, desean que se haga todo lo posible para que ningún miembro del personal se encuentre en esta situación en el futuro. Además de ser injusto, un statu quo podría poner en peligro futuras contrataciones y debilitar así a las escuelas.


Droit au travail pour toutes et tous

Des françai.es interdits de travailler au Chili L’AEFE doit réagir!

Des personnels sont en grève, aujourd’hui pour exiger que l’AEFE agisse au plus vite pour proposer une solution concrète et satisfaisante pour les conjoint.es d’enseignants qui enseignent dans les lycées français de l’AEFE (agence pour l’enseignement du français à l’étranger) au Chili. L’AEFE a reconnu sa responsabilité dans cette situation, elle doit donc maintenant agir.

Plus de 60% des enseignant.es sont en grève aujourd’hui, alors que l’année scolaire se termine dans 10 jours (le Chili fonctionne sur un rythme Sud, et les grandes vacances sont de mi-décembre à février). Cette mobilisation est le signe de l’urgence de la situation, et témoigne de la solidarité des personnels pour leurs collègues, mais aussi pour l’avenir des lycées français au Chili. Les personnels recrutés par l’AEFE pour enseigner dans les établissements français se sont vus demander de se faire attribuer un passeport de service. Or ce passeport de service entraîne une interdiction de travail pour leurs conjoints. Cela n’a jamais été précisé dans les contrats signés. Une partie des personnels a été informée fin avril, soit bien après l’acceptation de leur poste, que leur conjoint n’avait à ce moment là pas d’autorisation de travail mais que cela devait évoluer.

Les personnels ont sollicité, après plusieurs semaines d’attente, l’ambassade France qui est en lien avec les autorités chiliennes. Face à l’absence d’éventuelles solutions, les sections syndicales ont rencontré M. Raufast, chef du secteur des Amériques, et M. Pujol, Directeur des Ressources Humaines de l’AEFE début décembre. Si ceux-ci ont bien reconnu des responsabilités dans la situation, aucune solution concrète et satisfaisante aux personnels actuellement en poste n’a pu être apportée. Seul l’engagement d’un dialogue avec le poste diplomatique a été acté. Or ces personnels sont employés par l’État français et y assurent une mission pour le représentation de la France à l’étranger.

Face à cette injustice, les personnels se mobilisent aujourd’hui, car le coût de la vie est assez élevée au Chili et est comparable sur de nombreux produits de première nécessité à celui de la France. Les loyers sont très élevés, notamment à Santiago du Chili. C’est dans cette ville qu’il y a une dizaine de personnels impactés. Les enseignant.es, en famille, mais également en couple ne peuvent espérer vivre dans de bonnes conditions avec un seul salaire.

Les personnels souhaitent également mettre en avant l’article 23 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont la France est signataire qui spécifie : « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail.

Ils souhaitent donc que des réponses puissent leur être apportées avant la fin de l’année scolaire, notamment en terme de démarche et de délai, afin que d’ici la fin du mois de février les personnels touchés puissent connaître les conditions pour la prochaine année scolaire. Enfin, ils souhaitent que tout soit mis en œuvre pour que dans le futur, plus aucun personnel ne se retrouve dans cette situation. En effet, outre le caractère injuste, un statut quo risque de compromettre les recrutements futurs et ainsi fragiliser les établissements scolaires

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